Une ville sans pauvreté

Combattre la pauvreté ressort comme deuxième priorité de notre grande enquête réalisée auprès de presque 3000 Carolos. Aujourd'hui beaucoup de portes sont fermées et beaucoup de gens sont seuls face à leurs problèmes. Notre ville comporte un nombre important de personnes en grande précarité. 36 % des répondants à notre enquête ont plaidé pour plus d'accueil et d’accompagnement pour les SDF. Mais la pauvreté touche de plus en plus de gens. Les travailleurs et travailleuses ne sont pas à l'abri de la pauvreté. Si on veut combattre la pauvreté, il faut garantir le droit au logement, au travail, aux soins de santé, à l’enseignement et à l’épanouissement pour tous et toutes les carolos. Si les habitants sont plus forts, la ville le sera aussi. C’est pourquoi la lutte contre la pauvreté traverse aussi tous les autres points de ce programme. Mais nous voulons aussi des mesures spécifiques. Nous voulons des maisons de quartier accessibles dans tous les quartiers de la ville. Que le rôle du CPAS soit bien d’assurer la garantie des droits fondamentaux. Nous voulons des services communaux accessibles, à la portée de tous et à l’écoute des citoyens. Et des droits accordés automatiquement. Nous voulons plus d'aide pour les personnes sans abris au lieu d'une politique répressive. En résumé, notre objectif est de lutter contre la pauvreté et non contre les pauvres.

Vision

Ce que nous voulons

Un. Le CPAS doit garantir les droits fondamentaux.

  • La responsabilité du CPAS est de garantir une vie conforme à la dignité humaine à tous ceux qui séjournent sur le territoire de la ville. Le CPAS doit assurer l’exécution de la politique sociale au niveau local en partenariat avec le large secteur associatif
  • Toute personne nécessitant une aide doit pouvoir s’adresser au CPAS et se voir offrir un accompagnement, basé sur la garantie des droits sociaux fondamentaux de chacun
  • De manière proactive le CPAS vérifie pour chaque citoyen quels sont les droits et allocations sociales auxquels il a droit
  • Le revenu d’intégration doit être garanti pour toute personne dont le revenu (familial) est inférieur au seuil européen de pauvreté. La ville doit mettre en place un projet pilote d’augmentation inconditionnelle du revenu d’intégration au-dessus du seuil européen de pauvreté, et ainsi lancer un signal fort à l’intention du gouvernement fédéral pour relever toutes les allocations au-dessus du seuil de pauvreté

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Deux. Une aide qui facilite l'octroi des droits

  • Nous voulons mettre en place une organisation qui assure l’octroi automatique des différents droits. Ce qui peut se faire assez facilement en ligne
  • Application du principe « only once » : une fois le document déposé, il pourra être réutilisé dans le cadre d’autres demandes. Ce qui simplifiera les choses non seulement pour le citoyen, mais aussi pour l’administration
  • Nous arrêtons la politique de sanction au CPAS, chaque personne à droit au minimum d'existence
  • Une inscription pour un logement social , une demande d'aide au CPAS peut être introduite via la maison de quartier
  • A la maison de quartier, des ordinateurs et du WIFI est à disposition pour que les personnes puissent être aidées pour des démarches administratives ou faire des recherches d'emploi

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Trois: Un toit, un droit. Une ville zéro sans abris

  • Nous voulons organiser tout au long de l’année un accueil des sans-abri, l’accueil doit rester accessible sans condition ni plafond, de jour comme de nuit. Aucune personne ne devrait dormir dehors dans notre ville. Le nombre de places d'accueil doit être augmenté par rapport aux besoins. Le dispositif hivernal devrait être ouvert aussi en été si nécessaire
  • Dès qu'une personne se présente aux services d’accueil d'urgence, un logement est beaucoup plus rapidement proposé. Les projets tels que housing first et le relogement hivernal doivent aider à réaliser ses objectifs
  • Le nombre de logements d'insertion disponible pendant 3 à 6 mois pour des personnes en cas de force majeure (violence faite aux femmes, incendie, insalubrité ,…) est revu à la hausse
  • Nous proposons que la ville mène un projet pilote pour accueillir des personnes pour qui le logement individuel n'est pas une solution
  • Nous créons une commission communale de recours ultime de prévention des expulsions domiciliaires. Elle peut être saisie par le propriétaire dès 2 mois de retard de loyer. Elle peut proposer un accompagnement social aux personnes menacées d'expulsion ou organiser un relogement
  • Nous supprimons le règlement mendicité. Pas de politique répressive envers les personnes très précarisées

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Quatre. Une nourriture saine et pas chère à la portée de tous

  • Nous créons un restaurant social dans chaque district à l'instar du restaurant Jean Ester, avec un menu sain et de qualité pour 5 euros
  • Nous encourageons et développons des vergers et jardins collectifs
  • Nous développons des épiceries sociales
  • Nous proposons un accès plus souple aux colis alimentaires
  • Nous offrons un repas chaud, sain et de qualité sur le temps de midi dans les cantines scolaires à un prix démocratique et étudions la possibilité de le rendre gratuit

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