Une ville sûre
Habiter dans un endroit sûr, pouvoir jouer dehors, pouvoir en toute sécurité faire ses courses ou tailler une bavette avec ses voisins : c’est un droit fondamental, à l’instar du droit au travail ou à l’enseignement. La sécurité n’est pas un thème de droite. Au contraire, le droit à l’intégrité physique est un droit essentiel pour la gauche conséquente. Celui qui veut contrer la violence et la criminalité, doit punir cette criminalité de manière effective et, en même temps, mettre en place une politique de prévention.La criminalité et la violence sont souvent liées à des bandes et réseaux organisés qui cherchent à faire de l’argent avec le trafic d’armes, d’êtres humains, de stupéfiants, etc. Face au crime organisé, la tolérance zéro est nécessaire. La violence doit être sévèrement sanctionnée elle aussi. En même temps, une meilleure politique de prévention est nécessaire et doit miser sur la justice sociale, des quartiers forts et revaloriser les agents de quartier. Autant que possible, la sanction doit s’orienter vers la réparation du dommage subi par la victime.
Vision
Chaque carolo doit se sentir en sécurité dans son quartier et sa ville. Dans la Grande Enquête du PTB, le thème de la « sécurité » était le thème le plus choisi.
La sécurité publique est un droit, comme le droit au logement, à l’emploi ou à l’éducation. Car cela relève de la capacité de vivre, de pouvoir se développer et s’épanouir, pleinement et sereinement. Et comme ces différents droits, il n’est pas respecté sous le capitalisme.
La sécurité est bien plus que l’absence de criminalité. Préserver l’intégrité physique et mentale de chacun relève de plusieurs domaines du champ politique : qu’il s’agisse de la mobilité et des voiries pour les usagers faibles – piétons, personnes à mobilité réduite, cyclistes –, qu’il s’agisse de l’entretien des logements et de l’urbanisme, qu’il s’agisse de la qualité de l’environnement ou de la prévention des risques de déshydratation durant les vagues de chaleur qu’implique le changement climatique et qui toucheront l’Europe, tout cela renvoie à la sécurité des personnes.
Pour la criminalité, il faut avoir une vision large et voir ici aussi les causes de chaque type de criminalité pour pouvoir s’y attaquer à la racine. Il faut faire des distinctions entre les passages à l’acte isolé et le crime organisé afin de pouvoir y répondre efficacement.
Ce que nous voulons
Un. Des bureaux de quartier facilement accessibles et davantage d’agents de quartier
- Nous sommes partisans de bureaux de police de quartiers facilement accessibles, également ouverts la nuit
- Nous investissons dans les agents de quartier
- Nous organisons la participation au niveau des quartiers, pour les habitants et les associations, afin de définir les priorités en matière de prévention et de sécurité dans le quartier
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Les autorités communales ont décidé de centraliser une grande partie des services de police dans la grande tour de police située au centre-ville. Un projet de prestige réalisé en partenariat public-privé et confié à un architecte connu qui a un coût de base gigantesque de 140 millions d’euros. Soit 700€ par carolo. On a clairement privilégié le prestige à la fonctionnalité avec par exemple des emplacements de parking insuffisants pour le personnel ou une disposition des services qui est loin d'être idéale avec le service intervention qui est situé très loin des ses véhicules.
La majorité a également axé toute sa communication sur la priorité à la sécurité en mettant en scène de grandes opérations médiatiques dans le cadre du plan Vauban qui mobilisent des dizaines ou des centaines d'agents sur une courte période, dans une zone délimitée (souvent le centre) et en misant sur l'installation d’un large réseau de caméras de surveillance super-sophistiquées. Paul Magnette a été obligé de reconnaître lui-même en juillet 2016 que les résultats étaient « mitigés ». Nous pensons que c’est peu dire au vu du coût des prestations du personnel policier (sur le terrain et derrière les caméras).
Paul Magnette et le collège communal ont une vision mégalo et high-tech du travail policier, mais cela n’est pas du tout gage d’efficacité. On voit qu’il y a des moyens, la question c’est de savoir au service de quelle politique ils sont mis. Nous proposons des pistes qui se veulent être des solutions durables, pas des « solutions » qui ne sont que des coups d'éclat et ne résolvent rien sur du long terme. Le choix pour cette tour qui trône au-dessus la Ville Haute, les pelotons d’interventions et les caméras reflète tout l'inverse d'une vision de la police axée sur la l'accessibilité et la proximité. Notre vision est une vision où les commissariats et les unités de police ont un pied au sol et sont implantés dans les quartiers.
Dans notre Grande Enquête, un important groupe de carolos (43%) mettent en évidence l'importance des agents de quartier. Mais les autorités communales ont fermé les petits commissariats de quartier et investi dans des unités d'intervention centrales. Tandis que l’ouverture de nuit du commissariat central a été supprimée en semaine.
Nous voulons l'ouverture et la réouverture de commissariats de quartier, décentralisés, plus proche des réalités concrètes des quartiers et, en partenariat avec les secteurs associatifs, préventifs et éducatifs développer une politique policière orientée vers la prévention. Des agents de quartier joignables, proches des gens : c’est crucial pour lutter contre les nuisances et la criminalité. Le policier de quartier connaît son voisinage immédiat et les problèmes du quartier, il peut ainsi travailler de façon préventive, remarquer rapidement les problèmes et y faire face avant qu’ils ne se muent en comportement criminel. Et inversement : si la population connaît les agents, il y a plus de contrôle sur les agents. Nous voulons que le plan communal de sécurité soit discuté dans des assemblées de quartier où le chef de corps et le bourgmestre viennent présenter leurs priorités. Nous voulons que la voix des habitants, les associations et les personnes intéressées soit entendue dans la définition des priorités pour la prévention et la sécurité dans leur quartier, c'est pourquoi nous renforçons la prévention en partenariat avec le citoyen en lui donnant l'occasion de s'impliquer dans des forums réunissant le politique local, les experts de terrains et les citoyens.
Deux. Combattre efficacement la délinquance
- Tolérance zéro contre le crime organisé. Nous donnons la priorité à la lutte contre les mafias, les barons du trafic de stupéfiants et d’êtres humains ainsi qu’à la grande escroquerie et à la fraude
- Nous sanctionnons effectivement aussi la violence physique et la criminalité physique. Sanctionner joue un rôle dissuasif. Cela ne signifie pas qu’il faille sanctionner sévèrement à tort et à travers. Mais cela signifie toutefois qu’il convient de sanctionner effectivement
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Si on veut mettre des limites à la violence et à la criminalité, cette dernière doit être efficacement sanctionnée et, en même temps, il faut s’engager dans la prévention. Qu’on le veuille ou non, plus les contradictions sont grandes dans la société, plus grande aussi est la criminalité. Dans les sociétés plus égalitaires, il y a moins de violence et moins de délinquance.
La chasse au profit va de pair avec la violence brutale. Il y a la violence économique et la fraude fiscale. Il y a la criminalité en col blanc qui reste impunie. Il y a la violence de la guerre dans la chasse au pétrole et autres matières premières, ou pour faire main basse sur des régions géostratégiques. Il y a le terrorisme. Il y a les agressions armées et les prises d’otage. La violence des trafiquants d’êtres humains, des grands cartels de la drogue, des trafiquants de diamants du sang, des fraudeurs et des criminels économiques, des proxénètes et autres escrocs, des carjackers et des homejackers et des bandits organisés.
Il est clair déjà que la priorité doit aller à la lutte contre la grande criminalité organisée : la mafia, les barons du trafic de stupéfiants et d’êtres humains, la grande escroquerie et la fraude. Ce sont ces barons de la criminalité qui recrutent partout des lieutenants dans les quartiers, souvent auprès des exclus et des groupes de population faibles.
Il est clair aussi que la violence physique et la criminalité physique doivent être efficacement sanctionnées. La sanction a un rôle dissuasif. Cela ne signifie pas qu’il faille sanctionner sévèrement à tort et à travers. Mais cela signifie toutefois qu’il convient effectivement de sanctionner. Les auteurs d’actes de violence physiques ou sexuels graves doivent être directement arrêtés et mis en prison. Il n’est pas non plus envisageable de laisser des trafiquants d’êtres humains, d’importants barons de la drogue ou des criminels économiques et des fraudeurs du monde des banques ou de l’industrie continuer à agir librement. Il doit être mis un terme à l’impunité dont jouissent ces organisateurs de la criminalité.
Trois. Mieux vaut prévenir que guérir
- Nous améliorons la qualité de vie dans les quartiers, nous assurons davantage d’aide, de prévention et de contrôle social par des travailleurs sociaux et des éducateurs de rue dans les quartiers
- Nous prévoyons la présence d'accompagnateurs dans les transports en commun
- Nous misons sur le dialogue, la médiation et la communication en lieu et place des amendes administratives SAC. En cas de vrais problèmes, nous faisons intervenir la justice
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La sécurité n’est pas exclusivement une compétence policière. Bien des gens s’engagent à titre professionnel ou bénévole en faveur d’une société en sécurité : concierges, travailleurs de quartiers, éducateurs de rue, gardiens publics, accompagnateurs dans les transports en commun, relais de quartier… Dans nombre de quartiers, ces personnes de confiance sont souvent les seules à qui l’on peut s’adresser. Ce rôle doit exister dans chaque quartier et il mérite d’être revalorisé. C'est la deuxième priorité qui a été cochée par 28 % des près de 3.000 répondants à notre Grande Enquête. Mais les autorités communales n'investissent pas du tout assez là-dedans, elles dévalorisent le travail de rue.
Nous voulons plus d’animateurs de rue pour la jeunesse. Ce sont des éducateurs qui ont des contacts avec les riverains et les habitants. Ils peuvent travailler de façon préventive en concertation avec l’école, remédier à la tendance à l’école buissonnière, signaler les problèmes de logement, etc. Naturellement, il y a un lien entre la qualité de la vie d’un quartier et le sentiment de sécurité. Bâtiments non occupés, délabrement, pollution et insalubrité, manque d’espaces publics et de verdure accroissent l’insécurité. Si l’on veut rendre plus sûrs les quartiers de la ville, il faut par conséquent investir aussi dans le concept du quartier intégré. Car prévenir vaut beaucoup mieux que guérir.
Nous misons sur le dialogue et la communication plutôt que sur les sanctions administratives communales (SAC). Avec les amendes SAC, les autorités locales sont à la fois juge et partie. Avec en plus l'effet pervers qu'elles permettent de renflouer les caisses de la commune (en prenant dans les poches des habitants). La majorité carolo utilise bien ce système, les amendes imposées par la commune sont passées ainsi par exemple de 25.176€ en 2014 à et 56.320€ en 2016. Si l’on veut contester une SAC, on doit se rendre soi-même au tribunal de police et en assumer les frais. Même les plus hauts magistrats du parquet estiment que la loi sur les SAC est une atteinte à la séparation des pouvoirs et ils estiment que son application aux jeunes est plus que inquiétante. Les SAC sont également antisociales. Contrairement aux gens des quartiers populaires, ceux des milieux riches ne doivent souvent pas craindre une SAC : ils ont par exemple plus de place pour garder leurs poubelles, vivent moins dans l'espace public, ont moins de contrôle dans leurs quartiers et, enfin, ont les moyens de la contester et éventuellement de la payer car cela représente un montant beaucoup moins important par rapport à leurs revenus.
Distribuer des amendes ne résout pas les problèmes dans les quartiers. On veut faire marcher tout le monde au pas non pas en résolvant les problèmes, mais en les sanctionnant. Jamais d’amendes, alors ? Si, quand même. Si d’autres moyens ne débouchent sur rien, une amende peut quand même suivre. Mais alors, une amende émanant d’un tribunal qui respecte le droit de la défense, et non d’une commune qui est à la fois juge et partie.
Quatre. La victime occupe une place centrale
- En cas de petite criminalité de rue, nous sommes surtout partisans de sanctions centrées sur la réparation, de sorte que les auteurs puissent se rendre compte de ce qu’ils ont provoqué chez les victimes
- Nous mettons en place des formations dans la police concernant les violences faites aux femmes, pour lutter réellement contre ces violences, pour un accueil et une prise au sérieux des victimes, contre la banalisation et la minimisation. Chaque personne doit être respectée et chaque plainte doit être prise au sérieux
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Les victimes de méfaits restent souvent désemparées et à l’abandon. Elles restent aux prises avec leurs questions et angoisses. Pourquoi moi ? Suis-je quelque part coupable ? Le préjudice que j’ai subi me sera-t-il dédommagé ? Qu’est-ce qui anime l’auteur ? Ici, le bon travail du service d’aide aux victimes mérite déjà qu’on l’apprécie. Ce travail doit encore être plus élaboré et peaufiné.
Dans la délinquance de rue, les sanctions par réparation sont importantes. Les auteurs de cette criminalité doivent être confrontés à leur victime, de sorte qu’ils puissent se rendre compte de ce qu’ils ont fait. Ils doivent aussi rembourser les dégâts, financièrement et par des peines de travaux. L’expérience au niveau international enseigne qu’une telle politique pénale, orientée sur la réparation, est de loin la plus efficace.
Par rapport aux violences faites aux femmes, le fait de déposer plainte est souvent déjà un premier frein très important. Il faut des formations dans la police concernant les violences faites aux femmes, pour lutter réellement contre ces violences, pour un accueil et une prise au sérieux des victimes, contre la banalisation et la minimisation. Chaque personne doit être respectée et chaque plainte doit être prise au sérieux.
Cinq. Investir dans la justice sociale et la sécurité
- Nous sommes pour le refinancement de l’enseignement, le droit au travail et le renforcement de la sécurité sociale comme base de la justice sociale
- Nous mettons fin à la double morale des partis de droite qui prônent la concurrence impitoyable, la guerre, le racisme et le modèle égoïste du « moi avant tout », mais qui ne cesse de parler de « plus de sécurité »
- Nous veillons à la revitalisation des lieux publics et nous augmentons la sécurité des espaces publics en éclairant les rues et les parcs
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La criminalité organisée est un miroir de la société. De plus en plus, la sécurité est ramenée à la répression. Pourtant, la prévention sociale est la principale façon de prévenir la criminalité. Il s’agit de garantir le droit au travail et au logement, de prévoir une sécurité sociale efficace et une justice sociale pour les larges couches de la population. Sous ses conditions pourra naître un sentiment global de sécurité et un sentiment de sécurité et de confiance pour l’avenir. Il deviendra alors plus difficile pour les criminels de recruter un réseau de petits lieutenants et de dealers parmi les exclus qui ne trouvent plus d’issue ou qui n’ont rien d’autre comme perspective que le gain rapide et facile d’argent.
Une large base collective de justice sociale et de sécurité, permettront à d’autres normes et valeurs d’éclore. On pourra enfin mettre un terme à la double morale qui d’un côté prône la tolérance zéro et l’incarcération massive lorsqu’il s’agit de certaines formes de violence, mais laisse hors d’atteinte la violence de la guerre, des banquiers et de la télévision. Ce ne sera que lorsque la société ne tournera plus autour du rendement le plus élevé en faveur du « moi », autour de la guerre de tous contre tous et de la guerre tout court, que des valeurs comme la collaboration et la protection sociale, la solidarité et le respect, pourront prendre le dessus.
Refinancer l’enseignement, proposer du travail aux jeunes, lutter contre l’exclusion d’importants groupes de personnes : tout cela est nécessaire dans la lutte contre le crime. Il y a des partis qui réclament la sécurité, mais qui, dans le même temps, appliquent des politiques néolibérales comme les coupes d'austérité, les attaques sur droits sociaux ou les exclusions du chômage. C’est non seulement contre-productif mais c’est également hypocrite.
Nous revenons aussi sur la désertification des lieux publics orchestrés par les diverses majorités qui se sont succédé ces dernières années à Charleroi. Ainsi, au cours des 2 dernières mandatures, de nombreuses places et de nombreux lieux publics ont été rendus déserts. Or, des lieux publics remplis et vivants sont le gage d’une meilleure sécurité, notamment pour les femmes (v. Une ville qui tient compte des femmes). Nous avons pu nous en rendre compte ces dernières années, par exemple avec la montée de l’insécurité dans la gare de Marchienne suite à la fermeture du guichet ou encore à la place Destrée à Gilly depuis la fermeture de la piscine. Nous mettrons donc fin au processus actuel de désertification de ces places.
Enfin, nous estimons que lutter contre le sentiment d’insécurité est tout aussi important, notamment auprès des femmes, que de lutter contre l’insécurité. A ce titre, nous estimons que la décision prise en 2022 par la majorité PS-Ecolo-C+ d’éteindre l’éclairage public, pour des raisons d’économies, dans notre ville est une mesure indigne que nous n’avons eu de cesse de dénoncer. A l’approche des élections communales, la majorité a décidé de faire marche arrière. Nous veillons bien évidemment à ce que cette mesure ne soit plus d’actualité et nous veillons également à un bon éclairage des stations de métro, des parkings souterrains, des parcs, etc.
Six. Respect pour les droits démocratiques et sociaux
- Nous investissons dans une police de proximité suffisamment présente dans les quartiers et proches des gens, pas dans un système particulièrement onéreux de caméras de surveillance et de patrouilles “robocop” qui interviennent de manière ponctuelle sans connaissance du quartier
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Depuis le début de la législature plus de 200 caméras ont été installées dans l'intra-ring à Charleroi. Récemment encore Paul Magnette s'est vanté de l'acquisition de 7 caméras supplémentaires de dernière génération comprenant un système de lecture automatique de toutes les plaques immatriculations avec identification automatique des propriétaires et archivage (ANPR). Rien que ces 7 caméras auront coûté au total 4 millions d'euros. Paul Magnette a annoncé vouloir en commander 6 nouvelles du même type. Il y a ici évidemment des questions par rapport au respect des règles en matière de droit à la vie privée. Ces règles prescrivent que les autorités communales doivent prouver la nécessité et la proportionnalité des caméras. Or, on peut réellement s'interroger non seulement sur le respect de ces notions de « nécessité » et de « proportionnalité », mais également sur la question de leur efficacité.
Depuis les terribles attentats de Paris, on a en effet introduit toujours plus de ces techniques de recherche et d’information. On multiplie l'utilisation des appareils d’écoute. Cela met les droits démocratiques, et notamment le droit à la vie privée sous pression mais avec peu de résultat. Par contre, dans le même temps, la police de proximité est de plus en plus sous pression. Connaître le quartier, connaître les gens, savoir ce qui se passe dans les quartiers, étouffer dans l’œuf les conflits possibles, voilà ce qui devrait être prioritaire. C’est la meilleure prévention. C’est beaucoup plus efficace qu’une caméra. Mais on ne le fait pas. Ils disent qu’ils n’ont plus d’argent alors qu’ils investissent des millions dans des caméras dernier cri.