Le service public au cœur de la ville

Des milliers de bras au travail sont nécessaires, pour une ville à la mesure des gens. Les crèches, les garderies, des rues propres et sécurisées, des transports communs de qualité, des écoles en bon état,… sont autant de besoins fondamentaux dans lesquels il est essentiel d’investir. Or, à Charleroi, l’investissement en matière de service public est en constante diminution et la Ville préfère sous-traiter et privatiser ou externaliser de plus en plus de services. Ainsi, ces dernières années, la majorité a envoyé aux mains du privé plusieurs de ses missions via les marchés stocks et les appels d'offres. L’objectif d'une société privée, c'est de faire du bénéfice, pas d’assurer un service de qualité aux citoyens. C'est pour cette raison qu'il faut, d'une part, maintenir les activités qui structurent la vie carolo dans le public, mais aussi donner les moyens aux travailleurs de fournir un travail de qualité.Enfin, comme l’ont démontré toutes les actions menées par les organisations syndicales au cours des dernières années, les conditions d’emploi (salaires, formations,…) sont une composante essentielle du bien-être au travail. À ce titre, le secteur public doit jouer un rôle d’exemple en proposant des offres d’emploi de qualité pour tirer ces conditions vers le haut. C’est ce dont nous avons grandement besoin à Charleroi.

Vision

Ce que nous voulons

Un. Respect pour le personnel communal

  • Toutes les missions légales de la ville doivent être assurées par du personnel formé. Il faut mettre fin à la diminution constante des emplois à la ville. Nous remplaçons chaque personne qui part à la retraite et nous embaucherons du personnel en fonction des besoins réels de chaque service.
  • Nous replaçons la concertation syndicale à la base de toute modification ou de toute évaluation des besoins du personnel.
  • Nous voulons des services communaux à la pointe. Nous investissons donc dans du matériel et des outils de qualité, dans du personnel qualifié et dans la formation.
  • La ville et les intercommunales doivent montrer l'exemple aux autres employeurs de la région et privilégier les emplois stables et durables. Nous voulons tendre vers une nomination statutaire à tous les niveaux. La ville doit être un employeur social par excellence.
  • Nous généralisons la semaine de 30 heures dans les services communaux avec maintien du salaire et embauches compensatoires.
  • Nous mettons fin au sous-financement et au manque d’entretien des bâtiments communaux.

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Deux. Au minimum un lieu public avec services garantis par localité

  • Nous voulons que chaque localité dispose au minimum d’un lieu public avec services publics garantis (guichet citoyen, maison de quartier, distributeur automatique,...) ouvert 6 jours par semaine.
  • Nous créons des maisons de quartier dans chaque localité qui n’en dispose pas. La maison de quartier aura pour tâche d’assurer un ensemble de services facilement accessibles.
  • Via les maisons de quartier, nous apportons une aide à tout citoyen qui est confronté à des problèmes d’ordre administratif. De manière conviviale autour d’une tasse de café ou de thé, les citoyens seront écoutés et aidés à régler et remplir leurs papiers et documents officiels, à éplucher leur facture d’énergie et à résoudre d’autres problèmes.
  • La maison de quartier proposera une guidance budgétaire et un accompagnement professionnels en matière de logement, elle offrira également un encadrement pour la résolution de problèmes liés aux dettes d’énergie et eau, une assistance en matière d’enseignement et d’éducation.  
  • Nous organisons des visites à domicile et un travail de proximité afin d’informer les habitants et les inviter à se tourner vers la maison de quartier.
  • A côté de l'aide sociale, nous organisons avec la population du quartier des activités diverses pour permettre aux habitants du quartier de se rencontrer. Les maisons de quartier sont ainsi des lieux de vie.

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Trois. Des investissements publics et sociaux dans la ville

  • Nous voulons investir pour que tous les quartiers soient correctement dotés en services publics. Pour que chaque quartier dispose de crèches et d’espaces d’accueil pour les enfants, de guichets de l’administration communale, de transports publics, d’écoles, de maisons de repos, de piscines et infrastructures sportives publiques et d’espaces pour la culture.
  • Nous travaillons à mettre sur pied une entreprise publique communale pour la rénovation et la construction du logement ainsi qu’une entreprise communale d’énergie.
  • Nous reprenons en main les leviers qui permettent d’assurer une politique sociale cohérente.
  • Nous mettons en place une taxe sur les caisses en libre-service des grandes surfaces.

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Quatre. La fin des externalisations des missions de la ville

  • La ville a de nombreux agents aux compétences démontrées et variées. Tout ce qui peut être fait par des agents communaux doit être fait par des agents communaux. Il faut mettre fin à la tendance de sous-traiter et/ou de privatiser des services.
  • Nous mettons fin aux marchés stocks et aux prestations de tiers pour les missions que peuvent accomplir les agents communaux.
  • Nous mettons fin aux partenariats public-privé.

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Cinq. Des services publics plus efficaces

  • Nous rendons les guichets plus accessibles au niveau des plages horaires.
  • Nous luttons contre la fracture numérique.
  • Nous mettons en place un site internet permettant de centraliser les doléances des citoyens.

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Six. S’opposer à la réforme des points APE, au blocage des salaires et à la pension à 67 ans

  • Nous nous opposons à la réforme des points APE décidée par le Gouvernement wallon.
  • En tant qu’autorité publique, la ville doit être exemplaire. Nous voulons au maximum transformer les contrats précaires type APE (comme cela existe actuellement par exemple pour des institutrices de nos écoles communales) en contrats stables.
  • Nous devons, en tant que ville, dénoncer et demander l'annulation de la limitation du droit aux allocations de chômage (allocations d’insertion) pour les jeunes décidées par les gouvernements Di Rupo et Michel.
  • Nous dénonçons les mesures du gouvernement fédéral, en particulier la loi sur le blocage des salaires signée par le ministre socialiste Pierre-Yves Dermagne, et le recul de l’âge de la pension à 67 ans.

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