Cela vient d'être annoncé par l'autorité communale : pour les travailleurs du service propreté de la ville, c'est le transfert vers Tibi... ou le C4. Jusqu'à maintenant, ces transferts se faisaient de manière volontaire. Pour le PTB, cette situation est une agression inacceptable contre les travailleurs et dévoile le projet de la nouvelle majorité : continuer les politiques du passé, externaliser les services de la ville et s'attaquer au personnel. Lire ci-dessous la réaction de Sofie Merckx, conseillère communale PTB à Charleroi.
« Toute ma solidarité envers le personnel de la ville du service propreté à qui on vient d'annoncer que c'est le transfert ou... le C4 ! Depuis l'année passé tout transfert de personnel vers Tibi était volontaire. Maintenant le directeur de la ville a annoncé que tous ceux qui ne veulent pas du transfert seraient licenciés. Certains personnes préfèrent être transférées dans d'autres services au sein de la ville, d'autres devraient refaire des pauses, avec du travail de nuit, etc.
Le directeur évoque le plan de gestion pour justifier cette annonce.... « Tibi devra recruter et nous ne pourrions pas payer deux fois du personnel » prétend-il. Pourtant il y a bien du personnel qui manque dans d'autres services de la ville.
Tout cela est d'autant plus incroyable que la ville évoque le plan de gestion et la nécessité de faire des économies alors qu'on sait que le transfert du service de propreté vers Tibi a déjà engendré un surcoût de 1,5 millions d'€ et va encore coûter plus cher à l'avenir avec l'extension du contrat. Quelle cohérence ?
En tout cas cela confirme qu'à Charleroi on a bien l'intention de continuer comme avant, la nouvelle majorité soi-disant progressiste veut continuer à externaliser plus encore les services de la ville et va continuer à mal-traiter le personnel communal. Cela illustre bien pourquoi nous n'avons pas pu nous entendre avec Paul Magnette et le PS. Cette nouvelle majorité trouvera en tout cas le PTB sur son chemin : nous exigeons qu'on revienne sur les plans d'externalisation et que le personnel communal soit respecté ».