Les locataires assignent La Sambrienne devant le juge.

Les locataires assignent La Sambrienne devant le juge.

22 August 2017

Des châssis pourris, de la moisissure, parfois l’absence de chauffage centrale,... Voilà le quotidien insoutenable de près de mille locataires de La Sambrienne qui attendent la rénovation de leur logement depuis plus de dix ans. Mais les locataires ne se sont pas résignés et ont décidé d'agir.

Les conditions difficiles de vie dans ces logements entraînent bien souvent des maladies liées à la vétusté. En hiver, les bronchites et pneumonies sont légion. Or, et ce malgré les différentes actions que certains des locataires ont entrepris, rien ne change. Les courriers et plaintes se multiplient et la direction reste de marbre : “On le sait et on ne peut rien y faire” rétorque inlassablement le directeur de la société publique carolorégienne, Hicham Imane.

Lassé de cette situation, un groupe de locataires a pris les choses en main et lancé une pétition contre l’inaction de la société. Là aussi, La Sambrienne a brillé par son absence de réaction. Début janvier 2017, la coupe est pleine. Les locataires saisissent la société en justice.

Une procédure en conciliation est entamée devant le juge de paix de Marchienne-au-Pont. Après plus de dix ans de vie dans des logements vétustes où règne un froid polaire en hiver, les locataires se voient informés par l’avocate de la société que des travaux de rénovation seront entrepris… en 2023 ! Soit 7 années et hivers supplémentaires à patienter. Un comble.

Mais les locataires ne se sont pas résignés et continuent leur action. Un nouveau rassemblement est prévu le 11 octobre 2017 à 8 heures 50 devant la justice de paix de Marchienne-au-Pont pour réclamer la rénovation rapide de leur logement et d’imposer un cahier des charges à la société. Les carolos sont appelés à venir les soutenir massivement.

En outre, une soirée de levée de fonds baptisée “Soirée Châssis et Spaghettis” est organisée le 13 octobre dès 19 heures à la Maison Médicale de Marcinelle pour permettre de couvrir les frais de la procédure de conciliation.