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Marc Parmentier, le président de l’ASBL de la maison des jeunes Atelier M, perçoit une rétribution de 9000 €/an.

Marc Parmentier, le président de l’ASBL de la maison des jeunes Atelier M, perçoit une rétribution de 9000 €/an.

Le PTB demande des explications au collège et la restitution de cette somme. 

La ville de Charleroi effectue un contrôle financier sur l’ensemble des ASBL auxquelles elle donne un subside. Lors du contrôle de la comptabilité 2016 de cette maison des jeunes, il s’est avéré que le président Marc Parmentier recevait une rémunération annuelle de 9000 € pour le poste d’administrateur délégué. Soit un forfait mensuel de 750€.  Le PTB s’étonne que le collège approuve cette pratique, surtout après les affaires qui ont secoué notre ville, et demande la rétribution de ces sommes et une transparence totale, comme cela se passe à Barcelone.

La ville de Charleroi a un droit de regard sur l’ensemble des ASBL afin de vérifier leur bon fonctionnement. Or, dans le bilan comptable 2016 de l’Atelier M, qui reçoit un subside de 5000€/an, plusieurs anomalies ont été relevées par les services financiers de la ville de Charleroi.

Ce qui choque Sofie Merckx, c’est que le président/administrateur de cette ASBL reçoive une rétribution de 9000 €/an. Cela pose question car ces mandats s’exercent, en principe, bénévolement. La circulaire du SPF Finances est claire à ce sujet : ”La particularité d’une ASBL réside dans le fait qu’elle ne vise aucun but lucratif et ne peut, par conséquent, enrichir ses membres.”

Ici, nous sommes clairement face à un problème d’éthique : Est-ce normal qu’un président d’une ASBL, qui est d’appartenance socialiste, se voie attribuer une rémunération annuelle fixe? Pour le PTB, la réponse est clairement non.

 

Ce qui étonne, c’est que, ce mardi 15 janvier, le collège a approuvé cette pratique en concluant à la bonne utilisation des subsides !

Le PTB interrogera le collège pour demander si cette rémunération est toujours d’actualité et si elle est aussi appliquée dans les autres maisons de jeunes de la région.

Le PTB ne met nullement en cause les activités de l’ASBL qui fournit un travail de qualité auprès des jeunes sur le terrain.

Au delà de la question de l’emploi des subsides de la ville pour un enrichissement personnel, il y a toujours, pour le PTB, un grand problème de transparence au sein de la ville de Charleroi. La conseillère communale du PTB a dû attendre 7 mois avant de pouvoir disposer du rapport de l’analyse comptable de ladite ASBL.

Légalement, aucun acte, aucune pièce concernant l'administration de la commune ne peuvent être soustraits à l'examen des membres du Conseil communal. Le règlement d’ordre intérieur prévoit que les conseillers doivent recevoir les documents dans les 3 jours ouvrables. Ici, il a fallu attendre 7 mois et de nombreux emails et coups de fils avant d’en disposer.

Le PTB demande qu’à l’instar de la ville de Barcelone l’ensemble de ces documents d’analyse financière soient publiés en ligne, ainsi que l’ensemble des mandats et leur rémunération dans les ASBL auxquelles la ville de Charleroi octroie un subside.

 

À quand une vraie transparence à Charleroi ?